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                      A la tombée de la nuit, les 
                      rues mal famées de Whitechapel grouillent d'ivrognes, de 
                      prostituées, de voleurs, de maquereaux et d'assassins. Toute 
                      la misère et toute la violence cachées de la société victorienne 
                      semblent s'être concentrées dans ce quartier sordide où 
                      aucun citoyen respectable ne se risquerait. Pourtant, certains 
                      soirs, un homme élégant, tout de noir vêtu, descend discrètement 
                      d'une calèche et disparaît au coin d'une ruelle. Le cocher 
                      attend, docile, son retour, tandis que s'accomplit une fois 
                      de plus le furtif et sanglant rituel qui sème la terreur 
                      dans Londres. Un cri de femme déchire bientôt la nuit : 
                      Jack l'éventreur a fait une nouvelle victime… Alors que 
                      la police de Sa Majesté penche pour des crimes crapuleux, 
                      que l'aristocratie dénonce les socialistes impies, et que 
                      la populace s'en prend aux boutiquiers juifs, l'inspecteur 
                      Fred Abberline comprend vite que les crimes de l'éventreur 
                      procèdent d'une mise en scène élaborée et supposent un " 
                      doigté " d'artiste, un sang-froid à toute épreuve et de 
                      solides connaissances en anatomie. Le policier, intuitif 
                      et visionnaire, dresses patiemment le profil de ce meurtrier 
                      hors-normes et parvient à gagner la confiance d'une jeune 
                      prostituée, Mary Kelly, qui l'aide à dénouer l'écheveau 
                      des meurtres. Mais, parvenu au terme de son enquête, il 
                      ne pourra empêcher son amie de tomber sous le couteau de 
                      l'assassin, ni arrêter le sacrifice de l'éventreur, lobotomisé, 
                      réduit à jamais au silence au nom de la raison d'Etat…  
                       
                       
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